Message du capitaine Paul Watson (publié le 21 décembre en anglais)
Nous sommes aujourd’hui le 21 décembre, jour du solstice d’hiver, que je considère comme le dernier jour de l’année.
2022 a été une année de déceptions, de trahisons, de traitrises sans précédent, mais elle nous a également offert de nouvelles opportunités, libertés et promesses.
Oui, l’organisation que j’ai créée il y a 45 ans a été usurpée sans scrupule par des ennemis intérieurs, qui lui ont imposé une direction que nous n’avons jamais souhaité prendre et ne devrions jamais prendre. Oui, je considérais beaucoup de ces usurpateurs comme des amis loyaux et des personnes de confiance. Oui, ils ont mis au rebut ou vendu la plupart de nos navires et ont renoncé aux tactiques et aux stratégies qui ont prouvé leur efficacité pendant tant d’années. Oui, ils ont décidé de céder au chantage des gouvernements, de fuir la controverse, d’être à la fois moins agressifs et moins intéressants. Oui, ils ont pris nos biens, nos fonds et nos archives et oui, ils nous ont menacés de poursuites judiciaires pour l’utilisation du logo que j’ai conçu et du nom que j’ai créé, qu’ils ont secrètement déposés, et qu’ils prétendent maintenant posséder.
Voilà l’expérience négative de l’année qui s’achève.
Maintenant, le positif : nous sommes libérés. Nous sommes libres. Nous sommes motivés et les éléments les plus importants qui nous définissent, restent en notre possession : notre passion, notre courage, notre imagination et notre détermination. En ce sens, nous sommes plus forts que jamais.
Nous avons un nouveau navire et deux autres bateaux à acquérir en 2023. Nous avons des supporters fidèles et généreux. Nous avons un équipage. Pas n’importe quel équipage, mais l’équipage le plus loyal et le plus déterminé qui soit. Les bureaucrates, les opportunistes et les compromissions ne nous encombrent plus. Les gouvernements ne nous dictent plus nos actions.
Ma nouvelle organisation, la Fondation Captain Paul Watson, a été enregistrée aux États-Unis et le sera bientôt en Australie et dans d’autres pays.
Les pays dans lesquels nous n’avons pas prévu de nous enregistrer sont la France, le Royaume-Uni, le Brésil, le Canada et la Hongrie parce que ces pays ont choisi de rester fidèles et loyaux aux stratégies et aux valeurs originelles de Sea Shepherd. Avec la Fondation Captain Paul Watson, ces pays ont créé Sea Shepherd Origins.
Sea Shepherd Origins ira là où Sea Shepherd US et Global ne veulent plus ou craignent d’aller. Nous nous opposerons aux massacres des baleines, des dauphins, des phoques et des tortues de mer et nous confronterons les immenses navires-usines en haute mer.
Sea Shepherd Origins n’est pas en compétition avec d’autres antennes Sea Shepherd, mais fera simplement le travail qu’ils ne veulent plus faire, en utilisant les stratégies originelles qu’ils rejettent aujourd’hui. Sea Shepherd Origins ne s’associera pas avec des pays qui soutiennent la chasse à la baleine au Japon, des pays comme le Libéria, la Tanzanie, le Bénin ou des pays comme la Namibie où sont perpétrés des massacres de phoques par centaines.
2023 sera une année sous le signe de l’activisme. Après une décennie d’exil forcé, il est temps pour moi de tout risquer, de reprendre la mer et de conduire à nouveau une campagne en haute mer. Il est temps pour nous de recommencer à faire des vagues.
Nous ne pouvons pas laisser un seul homme en Islande continuer d’exterminer en série, dans sa folie meurtrière, les rorquals communs pourtant en voie de disparition. Nous ne pouvons pas tolérer que les massacres de dauphins et de globicéphales dans les îles Féroé se poursuivent. Nous ne pouvons pas tolérer que la Norvège et le Japon continuent de tuer illégalement des baleines en toute impunité. Nous devons arrêter ces machines de destruction massive, les navires-usines, qui s’accaparent voracement les poissons du monde.
Ceux qui ont usurpé notre logo prétendent maintenant posséder le drapeau qu’ils n’osent même plus hisser en mer pour ne pas offenser les gouvernements avec lesquels ils travaillent. Par contre ils l’utilisent toujours massivement de manière mercantile sur leurs produits dérivés.
Pour eux, notre drapeau est un outil de marketing. Pour nous, c’est le symbole de ce que nous sommes.
Alors oui, ils pensent que notre drapeau leur appartient, mais nous sommes en possession de ce que ce drapeau représente, et ça, ils ne pourront jamais nous le prendre en revendiquant le copyright.
L’état d’esprit du Jolly Roger nous anime aujourd’hui et pour toujours, quel que soit le drapeau que nous arborons.
2023 est l’année où nous retrouvons notre courage, notre intégrité et décuplons notre passion à défendre et protéger l’océan.
Bonne année !!
#seashepherdorigins #NORebranding
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